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CONFINEMENT ET SéDENTARITé, QUELS RISQUES POUR LA SANTé ?

Davantage de sucreries, moins de dépenses caloriques : une équation qui, en plus de peser sur la balance, menace notre santé. Mais quels sont les risques de la sédentarité pour l’organisme concrètement ?

La sédentarité renforce les causes de mortalité

Selon l’OMS, la sédentarité (manque d’activité physique) est considérée comme le quatrième facteur de risque de décès dans le monde, toutes causes confondues. Elle augmente le risque de bon nombre de maladies, avec en avec en tête de liste le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale et cardiaque, les maladies cardiovasculaires, l’obésité ou encore le cancer du côlon.

La sédentarité affaiblit le cœur 

L’inactivité physique représente un véritable danger pour le cœur. Comme n’importe quel muscle, il a besoin d’être sollicité régulièrement sinon il perd sa puissance de contraction. Résultat, il reçoit et renvoie moins de sang dans le corps, il fournit moins d’oxygène aux muscles et aux organes et il récupère moins bien en cas de crise cardiaque. Autrement dit, c’est tout notre organisme qui est affecté. Des dangers qui sont exacerbés en cas d’association avec d’autres facteurs de risques tels que tabagisme, hypertension et obésité.

La sédentarité fait fondre la masse musculaire

Dans un communiqué datant du 30 mars 2020, l’Académie Nationale de Médecine explique que « une situation de confinement de 4 à 6 semaines est une cause d’amyotrophie et de déconditionnement musculaire délétères pour la santé. La mobilité et le maintien postural s’en trouvent affectés, ce qui majore la perte d’autonomie et le risque de chute chez les personnes âgées ».

 

La sédentarité augmente le taux de graisse corporelle

Tandis que notre masse musculaire diminue, notre taux de graisse corporelle augmente et elle a tendance à s’incruster au niveau de l’abdomen. Or, la graisse abdominale, ou graisse viscérale, est directement impliquée dans l’augmentation de maladies cardiovasculaires.

Rester assis 7 heures par jour en moyenne augmente le risque de développer une maladie cardiovasculaire de manière significative.
Selon l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps), le seul fait d’être assis plus de trois heures par jour est déjà responsable de 3,8 % des décès, toutes causes confondues et quel que soit le niveau d’activité physique en parallèle! Le problème est que ce seuil des trois heures assis est largement dépassé et ne cesse de croître: chez les quadragénaires, le temps passé sans bouger (dans les transports, au bureau, devant leur téléviseur, etc.) est estimé à douze heures lors d’une journée de travail et à neuf lors d’une journée de congé!